Cette semaine le sommet one ocean summit auquel participe de nombreux collègues explorateurs.trices et c’est une bonne chose (7e continent, Under the pole, Laurent Ballesta, …). Une bonne chose, car au-delà de l’ensemble des questions qui se posent sur la surpêche avec ses millions d’êtres vivantes victimes collatérales ; la protection des espèces (merci sea shepard) ; l’influence climatique ou l’oxygénation par les planctons ; les pollutions énormes, dont la liste s’allonge tous les jours ; la géopolitique ; n’oublions pas que les océans restent des mondes majoritairement inexplorés. Nous détruisons chaque jour un peu plus des univers que nous ne connaissons absolument pas. L’exploration, la recherche sont donc absolument fondamentales, au côté de toutes les actions permettant la réduction de nos impacts sur l’environnement marin (et terrestre). Une exploration qui permet à la fois de mieux comprendre le territoire et ses espèces, les interactions globales ou les liens subtils entre les éléments ; mais aussi une exploration qui doit chercher les nouvelles méthodes de protection, de réduction des impacts, de modification de moyen de déplacement… Un travail qui demande de s’ouvrir à de nouvelles idées, de méthode, de tester des solutions, de dépasser le cadre des connaissances actuelles et ose aller voir, au-delà de l’horizon, ce que nous ne savons encore pas. Un travail fondamentalement exploratoire !
Une œuvre qui ouvre également aux rêves, à l’émerveillement, tellement nécessaires à l’heure où tant de doutes poussent les populations vers des politiques qui s’extrémisent. Nous avons besoin de croire en un futur possible pour avoir envie de le créer, et d’agir pour qu’il existe.
Alors pour toutes ces raisons, merci à toutes les personnes qui cherchent, qui explorent, qui offrent temps et abnégation pour permettre un nouveau regard sur ces mondes engloutis qui sont, qui restent, le fondement de nos vies.
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