Michel Issindou #député socialiste pose une question à la ministre Bachelot en 2010 à l'Assemblée nationale. A quoi serve les milliards de masques que la France à stocker, alors que rien ne se passe vraiment, et pourquoi cette dépense d'argent publique ? Bon, rassurez-vous : les stocks coûteux de masques ont bien été détruit. Mais pour la question de leur utilité, on vient quand même de créer une petite simulation. Pour savoir quoi... #COVID19 .
Ce moment illustre bien la problématique de la précaution. Suite à deux épidémies moins mortelles que prévues, la question se pose du coût de la précaution. Du risque acceptable. De ce que nous voulons pour l'avenir mais aussi de ce que nous sommes prêt ou non à faire pour sauver nos vies, et sauver notre planète. Tout est liés. Peut-on tout prévoir ? Non. Doit-on préserver la vie humaine à n'importe quel prix, même au détriment de la planète ? Non plus. Mais lorsque le faisceaux d'alertes et de présomptions devient important, il faut l'écouter. En l’occurrence, ces alertes de possibles pandémies n'a cessé d'augmenter entre 2010 et 2020. La question des stocks n'aurait donc pas du se poser ! Mais un élément de réponse allume ses lumières : en France, avec le plus gros budget de santé européens, nous avons plus d’administrateurs que de soignants, et un mille-feuille de couche décisionnelle. La crise, et son anticipation, demande réactivité et décisionalité via des connaissances étayées...
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